Entendu hier à la radio : Le prix du café augmente à partir d'aujourd'hui de 50 %.
Un - Un mois plus tard : Les marchands d'épices et de café moulu d'Oran ville [au r-a-n-g v-i-l-e?] afficheront (because le prix excessif, malgré l'arrivage d'un gros stock) : Pas de café ! Et ce, depuis l'arrivée des sauterelles (sic!). À Alger, par contre, les marchands de magouille afficheront : Kayène Ali Kafi ! Qahoua makach (re-sic!) - Et Ali Boron, Ali Gator, khô ? - Talqahoum wine talqahoum.
Deux - Une petite raison vis-à-vis des prix toujours en hausse, toujours en hausse... On a relevé les mensualités d'un côté, soit, jusque-là c'est bien, même très bien. Mais on ne cesse de constater que de l'autre côté, les prix grimpent toujours. Ça n'a qu'une raison : pour que l'on trimballe avec soi des portefeuilles remplis à ras-bord, lourds comme des faix à chaque fois que l'on désire faire des emplettes. Pourquoi pas le contraire ? On allégerait bien les choses...
Juillet 1993.