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Amis du Djurdjura

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Ce qui risque d'arriver à la planète a déjà commencé


Bientôt le printemps.

Publié par Ghania Boumekouz sur 2 Mars 2011, 10:35am

Catégories : #Vie Quotidienne

bretagne-au-printemps-175.JPGBientôt le retour des beaux jours et, hélas, certains oiseaux nous quitteront pour repartir vers les pays du nord. Quelques-uns feront du bruit et d'autres s'en iront discrètement et en silence. Nous aurons encore des jours de pluie, des jours plus longs avec plus de lumière, et les température augmenteront sensiblement pour réveiller la nature.

L'eau, la luminosité et la température sont les principaux éléments qui conditionnent toute vie végétale. L'occasion se présentera donc pour nous, dans les prochaines semaines, de cueillir et de réaliser nos premiers bouquets de narcisses.

 

Après un hiver rigoureux, une multitude de fleurs de différentes couleurs reviendront à la vie alors qu'on les croyait mortes: elles ont toutes en commun un organe qui résiste qui est le bulbe ( le tubercule, le rhizome). Le bulbe contient en effet des réserves qui permettent à la plante non seulement de repartir  mais de se développer très rapidement.

 

Les plantes qui poussent dans les sous-bois, mettent à profit la lente apparition des feuilles des arbres pour profiter pleinement du soleil. C'est les plantes de lumière. Plus tard, elles seront remplacées par d'autres plantes moins exigeantes comme les mousses et les fougères qui sont plutôt des plantes d'ombre.

Quant aux arbres, il existe aussi parmi eux, des essences de lumière et d'ombre. Le hêtre, par exemple,  est une essence d'ombre qu'on aperçoit surtout sur les versants nord des montagnes européennes.

 

Le printemps est aussi synonyme de retour des bruits d'oiseaux et autres insectes, nous les entendrons beaucoup mais en apercevons que trop peu car beaucoup d'entre-eux, pour échapper à leurs prédateurs, sont obligés d'adopter des techniques de camouflage de par leur couleur ou leur forme. C'est le cas de la perdrix notamment, qui vit en groupes, dont le plumage gris-roux est exactement adapté aux couleurs de son environnement. Ajoutons à cela le fait qu'elle court plus qu'elle ne vole et nous comprendrons toute la difficulté que nous aurons à l'apercevoir.

Pour se donner une chance de les observer dans leur milieu naturel, il nous faudrait en fait utiliser la même tactique qu'eux : nous cacher en nous cofondant avec la nature.

Le 14/02/2011

 

 

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