C'est le printemps. Et quand le printemps s'annonce, c'est l'heure du grand ménage intérieur qui frappe à nos portes, mais aussi de la préparation de nos jardins à l'accueil de nos moments de détente estivale.
Après un nettoyage de fond en comble, qui sert à aérer notre intérieur au propre comme au figuré, en se débarrassant de toutes choses qui ne servent plus à rien, on procède à l'achat de plantes "ornementales" pour l'intérieur de nos maisons et autres bulbes et semences pour nos jardins.
Les plantes d'appartement sont une tendance relativement récente au regard de l'évolution du genre humain. C'est en devenant industriel que l'homme s'est senti la nécessité et l'utilité d'introduire un peu de nature chez lui. Et s'il le fait, ce n'est pas seulement pour une histoire de goût de vivre ou d'effet de mode: c'est une culture qui s'impose à nous pour contrebalancer un tant soit peu les effets néfastes de notre vie moderne: la conception de nos lieux de vie, les matériaux de construction, les produits chimiques utilisés abusivement dans nos cuisines, toilettes, salles de bain, garages etc.
Les plantes d'intérieur, avant d'être des objets de déco, servent à lutter et à réduire les pollutions qui émanent de notre activité intra-muros ( contre l'ammoniac, le formol, le benzène...).
Donc si vous en avez sur les fenêtres et les balcons, rentrez-les, car elles vous seront plus utiles.
L'autre sujet est celui des fleurs de jardin dont les couleurs ne sont pas uniquement un bonheur pour les yeux ou un plaisir pour l'odorat, nous ramenant à des évasions poétiques. La réalité est beaucoup plus banale même si on l'oublie souvent: les fleurs qui dégagent toutes sortes d'effluves attirent les insectes pollinisateurs sans qui la pollinisation des organes femelles ( les pistils) par les organes mâles ( pollen des étamines) n'aurait pas lieu.
La nature est aussi et surtout une histoire de reproduction, donc de sexualité. Beaucoup de botanistes l'avaient dit avant aujourd'hui.