Du 25 novembre au 1er décembre prochains, une rencontre internationale se tiendra à Busan, en Corée du Sud, sous l'égide des Nations Unies, visant à établir un accord contraignant sur l'industrie du plastique. Les opinions sont très divisées à ce sujet, notamment entre les pays producteurs et consommateurs, dont les intérêts sont souvent divergents.
L'Afrique, par exemple, ne représente que 5 % de la production mondiale de plastique, mais elle est la région qui subit le plus de dégâts liés à cette pollution. Le constat est alarmant : l'humanité s'accorde à dire qu'il est impératif de trouver des solutions durables face à cette catastrophe qui menace nos océans, nos forêts et nos montagnes. Cette pollution, lente et silencieuse, perturbe les écosystèmes et, in fine, se retourne contre les humains eux-mêmes, responsables de cette agression.
Les précédentes rencontres qui espéraient parvenir à un accord international pour mettre fin à la pollution plastique d'ici 2040, s'étaient tenues à Ottawa en 2022 et Nairobi en 2023. Elles avaient toutes les deux fait choux blanc. L'ONU estime la quantité de plastique qui se retrouve dans la nature, chaque année, à 37 millions de tonnes.
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