Aujourd'hui nous célébrons la journée mondiale des zones humides sous le thème de "Protéger les zones humides pour notre avenir commun", pour commémorer la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar, au bord de la mer Caspienne. Une occasion pour nous de nous arrêter au bord du lac de Hassi El Gara.
Ce lac est une formation naturelle qui joue un rôle important dans la région, bien que sa taille et son importance varient selon les saisons et les conditions climatiques. Situé en plein désert, au climat extrêmement chaud, il est considéré comme un chott, une dépression ou un bassin salé qui peut contenir de l'eau en période de pluie mais qui s'assèche généralement pendant la saison sèche. Le lac est souvent alimenté par des nappes phréatiques souterraines, bien que l'eau puisse aussi provenir des précipitations locales. Il peut se remplir temporairement lors des fortes pluies ou de crues, mais l'eau s'évapore généralement rapidement dans cette zone chaude.
Bien que le climat autour de Hassi el Gara soit particulièrement hostile à la vie végétale et animale, des espèces adaptées aux conditions arides peuvent néanmoins être présentes autour du lac.
Ce lac de la wilaya d'El Meniaa est une halte vitale pour les oiseaux migrateurs au milieu du désert, notamment le Flamant rose. Une oasis de vie pour les volatiles. Il permet aussi la présence d'espèces locales adaptées à la vie désertique. Bien qu'il ne soit pas aussi vaste que d'autres lacs du pays, Hassi el Gara reste un point d'eau important pour les populations locales et la faune dans cette région.
Il y a deux ans, une étude pour un projet d'aménagement et de préservation de ce lac a été initié par le ministère de l'Environnement pour le protéger de l'exploitation illégale.
Réalisée par un bureau d’études spécialisé dans le domaine, l'étude du projet d’aménagement et de préservation du lac d’El-Méniaa prévoit un système géographique d’observation et de suivi continu de la situation de cette zone humide.