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Ǧeṛǧeṛ

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Le site algérien de l'écologie humaine


La digue verte du Taklamakan

Publié par ⵉⵎⴻⴷⴷⵓⴽⴰⵍ ⵏ ⵊⴻⵕⵊⴻⵕ sur 23 Janvier 2025, 11:20am

Catégories : #Action, #Amis de la Nature, #Faune, #Flore, #Eau, #Communication, #Sports et Loisirs

Tout comme l'Algérie et son Barrage Vert, l'Afrique pour son projet de Grande muraille verte, la Chine a elle aussi lancé des projets d'envergure pour contenir ses déserts. En plus du projet de la Grande muraille verte qui a vu le jour en 1970 pour ne prendre fin qu'en 2070 dans le désert de Gobi, un autre projet similaire vient d'atteindre son stade ultime, selon les médias chinois, dans le désert du Taklamakan 

 

Au bout d'une campagne qui a duré 46 ans, visant à encercler son plus grand désert par des arbres, afin de mettre fin à la désertification et freiner les tempêtes de sable qui frappent certaines parties du pays au printemps, le projet vient enfin d'aboutir.

Une "ceinture verte" d'environ 3 000 km autour du Taklamakan a été achevée jeudi 28 novembre 2024 dans la région nord-ouest de Xinjiang, après que des ouvriers aient planté les 100 derniers mètres d'arbres à la limite sud du désert, a indiqué le Quotidien du peuple, dirigé par le Parti communiste.

C'est en 1978 après le lancement du projet chinois de la "grande muraille verte" dans le désert de Gobi que plus de 30 millions d'hectares d'arbres ont été plantés.

La plantation d'arbres dans le nord-ouest l'un des déserts les plus arides au monde, a contribué à porter la couverture forestière totale de la Chine à plus de 25 % à la fin de l'année dernière, alors qu'elle n'était que d'environ 10 % en 1949. 

Le projet de brise-vent a nécessité des décennies d'expérimentation avec différentes espèces d'arbres et de plantes afin de déterminer celles qui sont les plus résistantes.

Ceci étant, ce barrage n'a pas été en mesure, jusqu'à maintenant, de réduire les tempêtes de sable, qui atteignent régulièrement la capitale Pékin.

La Chine continuera à planter de la végétation et des arbres en bordure du Taklamakan pour s'assurer que la désertification reste sous contrôle, a déclaré Zhu Lidong, un responsable des forêts du Xinjiang, lors d'une conférence de presse à Pékin.

Il a précisé que les forêts de peupliers situées à la limite nord du désert seraient restaurées grâce au détournement des eaux de crue, et que les autorités planifiaient également de nouveaux réseaux forestiers pour protéger les terres agricoles et les vergers situés à la limite ouest.

Malgré les efforts de la Chine en matière de plantation d'arbres, 26,8 % de ses terres sont encore classées comme "désertifiées", selon les données officielles du bureau des forêts, soit une légère baisse par rapport aux 27,2 % d'il y a dix ans.

 

Avec Asia One / Reuters

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