Il est désormais temps pour nous de donner un véritable sens aux mots que nous employons sans cesse et que nous ressassons sur ce blog depuis maintenant quatre ans. Cette démarche vise à être aussi précis que possible dans nos échanges quotidiens, mais aussi dans nos choix de vie, qu'il s'agisse de consommation responsable ou de protection de l'environnement. En effet, plus notre vocabulaire est accessible et précis pour le citoyen lambda, mieux il pourra saisir les enjeux et les problématiques liées à la nature. Car l’homme reste, et de loin, celui qui fragmente le plus souvent la chaîne alimentaire. Chaque fois que cette dernière est rompue, c’est un maillon, une espèce, qui disparaît à jamais.
Dans la nature, tout est interconnecté, aucun élément n'existe en isolation. Prenons l'exemple de la forêt : on y trouve des arbres, des arbustes, des buissons, mais aussi des plantes et des animaux. En sortant de la forêt, nous rencontrons des champs cultivés, des agriculteurs, des plantes potagères et des insectes. Plus loin, nous traversons une rivière, un écosystème aquatique peuplé d'animaux, dont la majorité sont microscopiques. Bien que ces milieux paraissent différents à première vue, ils sont en réalité étroitement liés. Tous ces espaces, où coexistent les hommes, les animaux et les plantes, composent ce que l'on appelle la biosphère. Selon les scientifiques, celle-ci abrite environ 2 millions d'espèces vivantes. La biosphère s'étend des profondeurs marines jusqu’aux cimes des montagnes, atteignant jusqu’à 7 000 mètres d’altitude. Au-delà, la vie devient impossible en raison du manque d'oxygène.
Certaines espèces, au sein de cette biosphère, se regroupent dans des milieux spécifiques pour former des populations — comme les chacals, les vautours ou les grenouilles, par exemple. Chaque population occupe un environnement particulier, constitué de différents éléments naturels, ainsi que des facteurs externes appelés "facteurs abiotiques", qui influencent ces organismes (l'humidité, la température, la lumière, etc.). Ces populations interagissent entre elles et avec leur environnement, créant ainsi des communautés, également appelées biocénoses. Ces communautés forment un ensemble cohérent et dynamique, où chaque espèce a un rôle à jouer.
Le milieu, quant à lui, désigne l'ensemble des éléments physiques qui entourent les êtres vivants : l’air, le sol, l’eau. La surface sur laquelle nous nous déplaçons, où les plantes se fixent, est ce que l'on appelle le substrat. Ce milieu exerce une influence considérable sur les êtres vivants et leur habitat, mais il est lui-même soumis à des facteurs abiotiques, tels que l’humidité, la température, la lumière et d’autres éléments. En agissant sur ces milieux, ces facteurs affectent directement les organismes qui y vivent.
Le milieu physique, avec ses caractéristiques diverses, dans lequel évoluent les êtres vivants, constitue un biotope. L'interaction entre la biocénose et le biotope donne naissance à un écosystème. Ce dernier englobe l'ensemble des êtres vivants, leur environnement et les relations complexes qu'ils entretiennent, tant entre eux qu'avec leur milieu. L’écologie est la science qui se propose d’étudier ces écosystèmes, d’en analyser les mécanismes et de comprendre comment les différentes composantes interagissent et s’influencent mutuellement.
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Le chacal doré - Uccen - (Canis aureus). - Amis du Djurdjura
Le chacal doré est un animal qui n'est pas en danger d'extinction mais qui est néanmoins protégé par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menac...
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