L'un des paradoxes de notre société, nombreux il faut le souligner, c'est de ne pouvoir offrir aux jeunes en manque de loisirs qu'un semblant de terrain de foot fait de tuf; un univers minéral, sec, poussiéreux et désolant, alors que nos villages et petites villes sont situés dans une région où la pluviométrie et le taux d'humidité sont très importants.
Nous ne comprenons pas à partir de là, pourquoi les associations et les comités de villages ne sollicitent pas les services techniques et agricoles de leurs communes pour remettre un peu de verdure sur et autour de ces terrains vagues.
En effet, reverdir en ensemençant et en plantant des haies, permettra à nos chérubins de pratiquer le sport dans une situation confortable et apaisante, comme un loisir ou simplement pour se défouler.
Notons au passage que l'idée de laisser cet olivier ( sur la photo) en place, aide l'arbitre à officier dans des conditions idéales, sans sortir le nez de l'ombre, quand le soleil est à son zénith. Génial, n'est-ce pas!?
L'une des pistes envisageables est de créer, après avoir décapé ces "stades" et remis de la terre fertile en lieu et place de cette roche morte, une prairie artificielle bien drainée, dont l'exploitation pourrait-être confiée durant l'année à des éleveurs. Ces derniers s'engageraient en échange de son exploitation, sur la base d'un contrat, à l'entretenir et à la mettre à la disposition des villageois deux mois par an, en juillet et août.
Comme je suis une fille de la ville, je ne sais pas trop si techniquement cela est faisable. En tout cas, si chacun se mettait à laisser libre cours à son imagination, nous finirons sûrement par trouver des solutions durables à des détails qui nous paraissent superflus mais qui, mis bout à bout, font quand même notre quotidien.