Les personnes riches, notamment dans les pays développés mais aussi dans les pays sous-développés, ont historiquement contribué de manière plus significative à la détérioration de l'environnement pour plusieurs raisons. Ils ont un mode de vie qui repose sur une consommation excessive des ressources naturelles, d'énergie et de biens matériels. La grande bourgeoisie, les prédateurs du tiers-monde, sangsues de leurs peuples, ceux qui voyagent en avion plusieurs fois dans l'année, ceux qui utilisent des véhicules polluants et produisent des déchets à grande échelle, génèrent des émissions de gaz à effet de serre (GES) et une pression terrible sur les écosystèmes.
Les grandes entreprises, souvent détenues ou contrôlées par des personnes riches, sont responsables d'une grande partie de la pollution. Les secteurs comme l'extraction minière, la production industrielle, et l'agriculture intensive contribuent à la déforestation, à la pollution de l'air et de l'eau, et au changement climatique.
Les riches ont aussi cette capacité d'influencer les politiques publiques, souvent au détriment de l'environnement et des peuples. Par exemple, des lobbies industriels peuvent freiner la mise en place de régulations environnementales strictes ou promouvoir des investissements dans des énergies fossiles, ce qui accélère la dégradation de l'environnement.
Le capitalisme, unique système économique mondial depuis l'effondrement de l'URSS, largement dominé par les élites économiques, pousse à une croissance continue et à l’exploitation intensive des ressources naturelles, sans tenir compte, le plus souvent, des conséquences environnementales.
En revanche, les pauvres, qu'ils vivent eu Europe ou dans les pays en développement, ont une empreinte écologique beaucoup plus faible en termes de consommation de ressources et d'émissions de CO2. Cependant, ils sont néanmoins affectés par la dégradation de l'environnement de manière disproportionnée pour plusieurs raisons :
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Les communautés pauvres sont souvent plus exposées aux conséquences du changement climatique (inondations, sécheresses, catastrophes naturelles), car elles manquent des ressources et de l'infrastructure nécessaires pour se protéger ou se reconstruire après un sinistre.
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Dans certaines parties du monde, les populations pauvres dépendent directement des ressources naturelles (forêts, terres agricoles, eau) pour leur survie. L'exploitation de ces ressources peut contribuer à leur épuisement, mais cette exploitation est souvent forcée par des conditions économiques désastreuses ou des politiques publiques négligentes ou inadaptées.
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Les personnes à faible revenu ont souvent moins de choix en matière de modes de consommation, ce qui peut les conduire à adopter des pratiques plus polluantes par défaut, comme l'utilisation de carburants fossiles bon marché (charbon, bois de chauffage) ou la dépendance à des infrastructures publiques moins écologique
Pour conclure, disons que si la responsabilité dans la dégradation de l'environnement est quelque peu partagée, elle ne l'est pas de manière égale : les riches portent une responsabilité plus grande en raison de leur mode de vie, de leur consommation, de leur influence économique et politique, ainsi que de leur rôle dans les industries polluantes. Quant aux pauvres, ils sont plus souvent victimes des effets du changement climatique et des pratiques environnementales destructrices, même s'ils contribuent dans une moindre mesure aux émissions globales.
Quelle est donc la solution? Elle réside dans la réduction des inégalités sociales, la promotion de modes de consommation durables, la transition vers une économie verte et des énergies renouvelables, et la responsabilisation de tous, riches et pauvres, à la préservation de l'environnement.
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