Mohand Oussalah Messaoudène nous a quittés il y a tout juste huit ans, le 19/11/2016, au cours d'une randonnée dans le Djurdjura. La mort le surprit à quelques encablures du lac Goulmim. On ne peut rêver meilleur endroit pour mourir quand on a passé sa vie durant à œuvrer pour cette montagne et la nature qui l'environne.
Une fois l'âme rendue, j'imagine qu'elle avait survolé et parcouru, sans parapente, ses sommets dans tous les sens, l'avait visitée dans ses moindres recoins et cavités profondes, avant de partir avec le sentiment du devoir accompli. Comment pourrait-elle, cette montagne, remercier l'un de ses enfants qui avait passé sa vie dans son giron, ne la quittant des yeux que pour se consacrer à ses recherches en sylviculture ou à transmettre son savoir à des étudiants-relais, sinon en s'offrant à lui comme linceul ?
Bienheureux cet homme, bon et sincère, à qui le Djurdjura, comme un être vivant, avait rendu un vibrant hommage, en lui offrant de l'accueillir dans son temple, avant d'être enterré parmi les siens. Ses nombreux amis, accompagnateurs et élèves, dont il s'entourait à chacune de ses sorties, porteront le flambeau haut, nous en sommes persuadés. Il est de notre devoir de ne pas oublier ce discret mais grand défenseur de la forêt et de la montagne.
Ayons une pensée pour lui.
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Mustapha Muller. - Amis du Djurdjura
De par sa participation à la révolution Algérienne du côté des insurgés, il avait gardé le nom de " Si Mustapha". Autrichien, d'origine germanique, M.Muller, père adoptif d'un autre passion...
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