Avec des mots simples, Rachid rend hommage à nos montagnes, victimes de l'ignorance et du laisser-aller. Il dit :
" Qu'est-ce qui te prend, mon cœur, d'aimer la montagne avec une telle passion, au point de perdre ma voix et de ne plus reconnaître les villages défigurés? Ce rameau autrefois souple, qui aidait à capturer les grives, n'est maintenant que cendres devenu. Et ne resteront plus que les pierres.
Les sentiers autrefois bien entretenus, où couraient les enfants, sont devenus des buissons envahis par les herbes sauvages. Ce que mes yeux contemplent me cause une profonde blessure. Et les nouvelles générations, que découvriront-elles demain?"