Et, malgré "l'usure" du temps, la forêt a su se protéger, se multiplier, battre en retraite, gagner des espaces, s'adapter, accueillir de multiples vies et depuis relativement peu, répondre à un tas de besoins humains.
Pendant longtemps, l'homme a fait partie de l'ensemble de l'écosystème forestier dont il était en quelque sorte un héritier, influant peu sur son destin. Mais depuis peu, l'homme moderne et industriel a complètement modifié la donne en ceci, que, génération après génération, il a "domestiqué" la forêt en la façonnant à son image n'en laissant que trop peu d'endroits où la nature est réellement vierge.
Depuis la nuit des temps, petit à petit, l'homme a fait de la forêt une source de bien-être, lui servant pour se chauffer, se nourrir, s'habiller, s'abriter, se reposer...Toutes ces activités sont allées crescendo de façon différente d'une société à une autre, selon le degré de civilisation, le mouvement démographique de chaque peuple. Et grâce ou à cause de leurs potentiels, les forêts se sont par conséquent étendues ou régressées.( cf. l'Amazonie et les forêts des pays scandinaves)
La démographie et le développement économique sont donc les principaux accélérateurs de l'évolution des milieux forestiers, mais le degré de conscience écologique y joue aussi un rôle primordial. C'est pour cette raison que nous osons dire que, de nos jours, l'industriel n'est pas systématiquement l'ennemi de la nature. En occident, tous les acteurs qui interviennent en ce milieu, en sont arrivés à une gestion saine et équilibrée qui fait qu'on produit du bois pour ses multiples usages et pour les besoins de la vie courante tout en permettant à l'arbre de continuer à stocker du carbone et contribuer de la sorte à une réduction du réchauffement climatique. Qui a dit que le développement économique et la défense de l'écologie ne peuvent pas être liés par les mêmes intérêts?
Une excellente étude de la FAO: ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/003/X6771F/X6771F00.pdf