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Amis du Djurdjura - ⵉⵎⴻⴷⴷⵓⴽⴰⵍ ⵏ ⵊⴻⵕⵊⴻⵕ

Amis du Djurdjura - ⵉⵎⴻⴷⴷⵓⴽⴰⵍ ⵏ ⵊⴻⵕⵊⴻⵕ

L'homme fait-il partie de la Nature ou bien en est-il le Maître?


Que fait-on de nos déchets.

Publié par Ali Birouni sur 11 Juin 2010, 23:19pm

Catégories : #Sinistres

bretagne printemps 235Les déchets aussi bien ménagers que professionnels posent un problème sérieux dans notre pays, tant leur gestoin et leur prise en charge quotidienne laissent à désirer.

En l'absence de statistiques fiables, il est difficile de faire une estimation exacte de ce que produit un village ou une commune du Djurdjura en termes de déchets, et encore moins faire une juste répartiton du contenu d'une poubelle selon la dangerosité des produits qui y sont mis. Néanmoins, nous pouvons oser un chiffre sur la base de nos observations: une famille moyenne du Djurdjura ( 6 personnes ) produit 45 l de déchets par semaine.

 

Et comme il n'existe pas de système de tri à la base, les déchets - tous produits et matières confondus- sont souvent collectés dans des bidons métalliques ou plastiques ouverts, ou dans des sachets poubelles inadaptés. Sortis tôt le matin devant les habitations, ils sont chargés dans des camions ou des tracteurs à bennes qui ne ferment pas, été comme hiver - rares sont les communes qui disposent d'un matériel adéquat pour ce faire-, et ensuite, acheminés en dehors des villes pour être abandonnés  dans des décharges publiques sans clôture ni personnel, avant qu'on y mette le feu. De ces décharges qui, pour être légales, ne sont pas moins sauvages et dangereuses, se dégagent à longueur d'année des odeurs nauséabondes et des fumées plus que toxiques et pour l'homme et pour la faune et la flore.

 

Dans une poubelle Kabyle, on peut trouver tous les déchets provenant de la cuisine et d'un usage familial : les épluchures, le marc de café, les changes pour bébés, les pots de yaourt... qui sont pour la plus grande partie, plus ou moins assimilables par la nature. Mais faute d'une politique de tri, nous y trouverons aussi des bouteilles en plastique, du verre et des boites de conserve. Et là où ça devient dangereux pour la santé publique et l'environnement, c'est que souvent, on y met également des déchets dits "DANGEREUX", comme les tubes de colle, les produits de nettoyage, les aérosols, les restes de peintures et de solvants, les piles, les ampoules usagées, les produits électroniques comme le téléphone portable...etc. Tous contiennent des substances toxiques, corrosives  et/ou explosives qui demandent une vigilance de tous les instants, non seulement à leur utilisation mais surtout quand on s'en débarrasse parce qu'ils ne servent plus à rien.

 

Les conséquences directes de cet état de fait sont la pollution du sol et des nappes phréatiques par infiltration, de l'air et de l'eau. Quant à celles, indirectes, elles se traduisent par des maladies pour l'homme ( respiratoires, cancers...), et des incendies de plus en plus gigantesques qui font énormément de dégâts chaque année.

Mettre en place une politique de traitement de nos déchets en y créant les conditions et les moyens nécessaires coûterait moins cher à la collectivité que de prendre en charge les conséquences néfastes de sa non prise en charge.

 

produit dangereux

 Ne jetez pas un produit dont l'emballage contient l'un de ces symboles dans votre poubelle.  Il y va de notre santé.

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F
<br /> <br /> Bonjour ; votre initiative decréer ce blog, est louable et trés importante pour la sensibilisation  l'éducation environsalut  nementale et l'information des internautes sur létat<br /> des lieux en matière d'environnement par l'apport des un  et autres. Mais la veritable question qui se pose d'elle même n'est il pas plus judicieux de donner légalement vie l'association des<br /> amis du Djurdjura? pour que cette dernière s'attelera efficacement à la protection du djurdjura , dont l'importante est incommensurable sur le plan indentitaire, historique, culture,<br /> hydrogéologique, patrimonial. cordialement<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Bonjour Ferhat,<br /> <br /> <br /> Vous avez raison de souligner que le plus important se fait au niveau du terrain. Et à ce titre, il nous faudra créer non pas une seule association, mais des dizaines voire des centaines aux<br /> vocations tout aussi diverses: environnementale, sportive, scientifique ou corporatiste. Nous pensons que les citoyens doivent s'y atteler sans tarder et ce, dans chaque bourgade. C'est à ce<br /> niveau que réside la part la plus importante de la solution aux problèmes du Djurdjura. Quant aux amis du Djurdjura, même si nous regrouper en association fait partie de nos objectifs, ce n'est<br /> pas pour tout de suite. Néanmoins nous restons disponibles pour seconder et soutenir toute initiative qui va dans le sens de la préservation de nos montagnes.<br /> <br /> <br /> Merci pour votre commentaire et à bientôt.<br /> <br /> <br /> <br />

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